L'ordre du Christ de Portugal

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III

 

Ce plan grandiose, dont l'exécution a couvert de gloire la petite mais héroïque nation à laquelle on le doit, ne pouvait se réaliser sans le concours des juifs. C’est donc à eux que le christianisme doit sa victoire définitive sur l’islamisme, car le doublement du cap de Bonne-Espérance ruina le trafic de l’isthme de Suez et tout l’islamisme avec. Les Portugais commencèrent son refoulement dans les Indes; les Français et les Anglais l’achevèrent. II fut exclu des nouvelles terres découvertes en Australasie et en Amérique, qui ont doublé depuis un siècle le chiffre des races latines et anglo-normandes, et aujourd'hui le christianisme a pris sur l’islamisme une telle avance, qu'il lui est à jamais impossible de le rejoindre.

Tels ont été les résultats directs, presque immédiats de cette escarmouche d'Aljubarrote, qui n'en fut pas moins une grande victoire remportée sur le gibelinisme, l’allié secret de l’islamisme.

Quant à Jean d'Avis, qui échangea son surnom de Batard contre celui de Jean le Grand, il fut complètement à la hauteur de sa nouvelle fortune, car il ne se contenta pas de remplacer l’ère césarienne par l’ère chrétienne, il restreignit les privilèges exorbitants de la noblesse et fit fleurir le commerce par l’intermédiaire des juifs. De leur côté, ceux-ci se montrèrent discrets, ce qui ne leur arrive pas toujours aujourd'hui.

Quoiqu'on sache qu'ils fussent très puissants en Portugal à cette époque, il n'en est pas fait mention directement dans les chroniques de Jean Ier et de ses deux fils, Edouard et Alphonse. L'alliance conclue avec eux par la couronne n'est signalée que dans des légendes secrètes, mais elle fut continuée par ses successeurs, qui travaillèrent à la rotonde salomonienne du monastère de Notre-Dame de la Victoire.

Jean le Grand eut de plus la chance de donner le jour à une lignée de princes aussi braves et aussi intelligents que lui. Quelques années plus tard, ils s'emparèrent de la place africaine de Ceuta, que l’islamisme n'a jamais pu reconquérir. Ce fut la que se distingua le célèbre infant dom Henrique, grand maître de l’ordre du Christ, auquel il devait imprimer une direction toute nouvelle.

Après avoir été créé, comme l’ordre du Temple, pour escorter des caravanes terrestres, l’ordre de Saint-Jean, expulsé de Palestine par les Turcs, s'était réfugié dans les îles de Chypre et de Rhodes, et avait continué sur mer la lutte à laquelle il avait dû renoncer sur terre. L'ordre du Christ, plus heureux puisqu'il avait expulsé les Maures du Portugal, dut se faire marin à son tour pour aller les attaquer chez eux.

Dom Henrique avait été élu roi de Chypre, et il en a conservé les insignes sur son tombeau, qu'on voit encore dans l’église du monastère de la Victoire, avec sa devise française : « Talent de bien faire » ; mais il préféra à une couronne le gouvemement de l’ordre du Christ, dont il fit la première école de navigation et la plus glorieuse qui ait été instituée dans l’Europe modeme. II ne voulut pas cependant faire les voeux qui l’auraient lié indissolublement à l’ordre, de sorte qu'il remplit les fonctions de grand maître sans en porter le titre ; mais, bien que libre de tout lien, il vécut dans la pauvreté et la chasteté jurée par les chevaliers, dans sa retraite de Sagres, située sur un promontoire aride, où il créa des cours de mathématiques, de cosmographie et de navigation. II y joignit un observatoire astronomique, des chantiers de constructions navales, et il y appela tous les hommes distingués dans ces diverses branches de la sdence qu'il put réunir. Ce fut de cette école célèbre que sortirent tous les grands navigateurs qui devaient illustrer la fin du XV siècle par leurs découvertes dans les deux océans Indien et Atlantique.

Ces entreprises constituent une grande épopée héroïque dont une partie seulement a été écrite par le poète portugais Camoèns. Les limites de cette esquisse ne nous permettent même point d'en donner une simple énumération. Qu'il nous suffise de dire que la majeure partie des hardis marins qui les commandèrent appartenaient a l’ordre du Christ, et que la bannière qui flottait sur leurs navires était la leur.

On attribue à l’infant dom Henrique l’invention des planisphères. Chose singulière, il fit à la rotonde de Thomar l’adjonction d'une église en forme de clé, comme celle de la Victoire. Cette bizarre superfétation prouve que comme son père, il eut recours à la sapience du roi Salomon, et qu'elle joua un grand rôle dans le plan des découvertes et des conquêtes d'outre-mer dont il fut encore moins l’auteur que l’éditeur. A cette époque, les juifs étaient les seuls qui possédassent des connaissances géographiques précises sur l'extrême Asie et l'extrême Afrique.

II eut, du reste, pour collaborateur son frère dom Pedro, dont les explorations préliminaires sont relatées dans la chronique paternelle.

II commença par rendre visite au Grand Turc, puis au sultan de Babylone, c'est-à-dire d’Egypte, en passant naturellement par le Saint-Sépulcre. En d'autres termes, il explora soigneusement les régions avoisinantes de l’isthme de Suez, et recueillit pour son frère tout les documents qu'il put se procurer à l’aide des banquiers juifs, pour lesquels il était muni de nombreuses lettres de crédit. La chronique dit qu'il reçut un brillant accueil de ces princes musulmans dont il complotait la ruine. De là, il se rendit auprès du pape Martin V pour y remplir une mission importante. II lui demanda une bulle en vertu de laquelle les rois de Portugal devaient être sacrés et oints comme les rois de France et d'Aragon. Par cet acte d'une importance extrême pour la cour de Rome, la dynastie de Bourgogne renonçait aux doctrines gibelines, pour devenir un des plus énergiques suppôts du parti guelfe. C’était le prix de la victoire d'Aljubarrote. D'Italie il passa en Allemagne et en Hongrie, puis en Dacie, dont les princes tiraient leur origine des Capétiens de Portugal. II assista l’empereur Sigismond dans ses luttes contre les Turcs et les Vénitiens, et celui-ci lui fit même don de la Marche trévisane, qu'il avait conquise. Mais dom Pedro préféra se rendre en Angleterre, qu'il désirait beaucoup voir, parce que sa mère était une princesse de Lancastre ; aussi parlait-il l’anglais comme s'il était né à Londres.

Se proposait-il de voir aussi la France, dont il tirait son origine ? En tout cas, il n'en eut pas le temps, car il fut rappelé par son père, qui était en guerre avec le roi d'Aragon et avait besoin de lui.

Ce fut son neveu, le roi Alphonse, qui vint quelques années plus tard rendre visite au roi Louis XI et au duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Dans la relation de ce voyage, on ne trouve aucune allusion a l’origine capétienne du roi de Portugal, qui parut assez désagréablement surpris du débraillé du roi bourgeois Louis XI. II venait lui proposer une alliance que celui-ci éluda dès qu'il eut été débarrassé du duc de Bourgogne ; mais il en était une autre dans laquelle il entra : c'était un accord secret avec la sapience de Salomon et la cour de Rome. On sait qu'après avoir été fortement protégés par le pape Martin V, les juifs ne le furent pas moins par Sixte IV.

Parmi les notions que dom Pedro avait rapportées de ces longues pérégrinations figurait probablement celle de l’imprimerie, car il est démontré aujourd'hui que les premiers essais en eurent lieu à Toulouse et que, parmi ceux qui s'y livrèrent, figurait un Portugais. Les juifs établis en Chine avaient dû faire part depuis longtemps de cette invention à leurs coreligionnaires d'Occident, mais il ne leur aurait pas été permis de l'exploiter eux-mêmes sans s'exposer à des accusations de sorcellerie.

Pour en revenir à l’ordre du Christ, il avait pris une telle importance, que la grande maîtrise en avait été adjointe à la couronne après la mort de l’infant dom Henrique. Sous Manuel le Magnifique, il atteignit son plus haut degré de splendeur. Que se passa-t-il dans les idées de son successeur Jean III ? Toujours est-il qu'il introduisit en Portugal l’horrible inquisition espagnole, l’instrument le plus odieux de l’hypocrisie et de la tyrannie gibeline, qui, sous prétexte de foi, livrait tout le monde à la discrétion d'une camarilla occulte. L'existence de l'inquisition était incompatible avec une fratemité militaire aussi puissante que celle de l’ordre du Christ. Tout d'un coup, ces intrépides chevaliers, dont l’épée avait conquis au Portugal des territoires d'une étendue trente ou quarante fois supérieure à la sienne, se virent rappelés de tous les coins de l’univers pour s'entendre sommer de se consacrer exclusivement au service des autels, cloitrés dans les murs du monastère de Thomar.

Cette honteuse métamorphose fut suivie de l’incorporation définitive de la grande maîtrise à la couronne, qui fut accordée à Jean III par une bulle du pape Jules III le déclarant le grand maître de droit des trois ordres militaires de Portugal, ainsi que ses successeurs, sans en excepter les femmes. On distribua encore des croix de l’ordre du Christ à des laïques, mais c'étaient de simples membres honoraires de l’ordre, qui n'étaient reliés entre eux par aucun serment ni par aucun devoir, de sorte que cette quincaillerie de cour est devenue aujourd'hui la plus banale de toutes.

Cette émasculation de l’ordre du Christ fut immédiatement suivie de celle de la race portugaise, qui tomba dans un marasme dont elle ne s'est jamais réveillée. Les désastres militaires de dom Sébastien peuvent être attribués à l'enfroquement de l’ordre du Christ ; il était désarmé lorsque Philippe II mit la main sur le Portugal, après l'extinction de la seconde branche de la dynastie de Bourgogne, dans la personne du cardinal dom Henrique. Les Espagnols laissèrent dédaigneusement languir l’ordre du Christ, avec de gros revenus, tout le temps que dura leur domination, et il ne prit aucune part à l’affranchissement du Portugal, quoique Jean IV de Bragance, issu d'une branche batarde de la branche elle-même batarde d'Avis, porta l’habit de grand maitre du Christ à son couronnement. Depuis, il n'en a plus été question.

Comme un suppôt de la démocratie guelfe, il venait d'être remplacé par un autre ordre, qui avait pris ses insignes et son nom, et dont l'un des coryphées, Molina sortait de l’université de Coïmbre.

En 1523, Ignace de Loyola, après avoir visité la terre sainte sous les habits d'un mendiant, revint en Europe suivre les cours des collèges de Sainte-Barbe et de Montaigu, deux foyers de démocratie, et, en 1540, le pape Paul III confirma l’ordre qu'il avait établi sous le nom de Compagnie de Jésus.

Cet ordre hérita de toutes les traditions de celui de Denys, y compris le semi-pélagianisme des templiers. Ce fut lui qui eut l’idée de s'adjoindre des laïques de tout rite et même de toute religion, en utilisant la société secrète des adonhiramites, qui fondée en Espagne, en 1484, végétait depuis cette époque dans l’obscurité la plus complète.

De l’aveu de tous les historiens, elle fut longtemps comblée de toutes les faveurs de l’Eglise, et, avec les jésuites et les juifs, elle a joué un grand rôle dans la révolution qui porta, presque malgré lui, le duc de Bragance sur le trône de Portugal, car c'est sa devise, et non celle de l’ordre du Christ, qu'on trouve en tête des engagements pris par ce prince lorsqu'il monta sur le trône. Sur les chroniques de Jean Ier, Edouard et Alphonse, publiées par ses ordres, entre 1647, on voit le soleil rayonnant et les trois clous de Loyola.

Les jésuites exercèrent pendant un siècle, en Portugal, une influence prédominante dont ils firent profiter leurs célèbres missions en Chine. Ils furent sur le point de la convertir, grace à la largeur de leurs vues, et ils s'étaient taillés un état au Paraguay, dont la couronne n'était que titulaire. Partout, ils étaient l’âme de la résistance de la bourgeoisie aux caprices de plus en plus ruineux des monarques européens, et, à la suite d'une véritable conjuration de souverains, ils furent bannis du Portugal par le marquis de Pombal, en 1760. Toutes les monarchies de l’Europe s'associèrent à cette proscription, à l'exception de la Russie. Dépouillés de leurs biens, désavoués par la cour de Rome, il n'en restaient pas moins très puissants, surtout en Autriche, parce que le tout-puissant parti qu'ils dirigeaient ne pouvait être extirpé avec eux.

Ce fut alors que ce parti enrôla dans les rangs de la franc-maçonnerie écossaise, sur laquelle ils avaient la haute main, ces vingt millions d'adeptes dont parlent tous les chroniqueurs de la fin du siècle dernier.

Des émissaires se répandirent partout. Les plus connus sont Cagliostro, Saint-Germain et Martinez Pasqualis. Ce dernier est resté le plus mystérieux, puisqu'on n'a jamais su son nom. D'après son langage, on l'a cru Portugais, ce qui est probable, et juif, ce qui est possible aussi, car le marquis de Pombal les bannit de Portugal avec les jésuites, qu'ils avaient soutenu, comme, avant eux, les chevaliers du Christ.

Quoi qu'il en soit, son nom n'est qu'une devise portugaise, et tout ce que l'on en sait fut qu'il introduisit un nouveau rite dans les loges de Marseille, Toulouse et Bordeaux, vers 1754. II s'embarqua pour Saint-Domingue en 1778 et mourut a Port-au-Prince en 1799.

II eut pour disciple le marquis de Saint-Martin, dont la personnalité est dégagée de tout mystère. Celui-la donna un corps aux idées de son maître en établissant à Lyon, en 1782, un ordre des chevaliers du Christ, du Saint-Sépulcre et du temple de Salomon, qui, selon toute apparence, n'était qu'une succursale de celui de Thornar, encore existant à cette époque.

On donna à ses affiliés le nom de martinistes ou illummés français. II est inutile de s'occuper de leurs doctrines plus ou moins cabalistiques, communes à toutes les sectes de la basoche du moyen age. Ce qui est intéressant est leur action politique. Or, il est certain que les illuminés de France, qui avaient pour grand maître le duc de Brunswick, parent du roi d'Angleterre, s'unirent avec les illuminés allemands, dont le berceau semble avoir été Munich, pour prononcer la condamnation de Louis XVI et de Gustave III, au congrès général de l’ordre écossais tenu à Wilhemsbad, en 1782, et présidé par le duc Ferdinand de Brunswick.

II y assistait en qualité de grand maitre de l’ordre du Christ de Lyon. C’est, croyons nous, la dernière fois qu'il en ait été fait mention. Tout ce qu'il en reste aujourd'hui, le monastère de Thomar, avec sa belle rotonde de Gualdim Païs, était déja désert lorsqu'il fut déplorablement saccagé par les Français, en 1811. L'ordre monastique du Christ fut supprimé officiellement avec tous les autres en 1832, et nous ne croyons pas que, parmi les sectes maçonniques existantes, il s'en trouve aucune qui ait conservé un vocable aussi résolument chrétien que celui de chevaliers de Jésus Christ. Ce n'est pas de ce côté que souffle aujourd'hui le vent. II est cependant utile aux profanes de savoir qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Tel était un des principaux objets de cette étude.

Nous croyons que le lecteur nous saura gré d'y ajouter quelques renseignements sur la fin de la collaboration des juifs portugais avec l’ordre du Christ, pour la conquête de l’Asie centrale.

C'est vers l’année 1560 que les juifs portugais se brouillèrent, non avec l’ordre du Christ, suspect de trop bien s'entendre avec eux, mais avec celui des jésuites, qui l’avait déja supplanté. C'est l'époque, du reste, à laquelle les rois de Portugal cessèrent de travailler au singulier dôme de Notre-Dame de la Victoire, qui figurait le temple de Salomon.

Autant qu'il est permis de le supposer, la cour de Rome, dirigée par les jésuites, reprochait aux juifs portugais et espagnols le rétablissement de la piraterie barbaresque qui, tant qu'elle dura, resta entre leurs mains ; mais elle leur reprochait surtout d'entraver les missions des jésuites en Asie et d'avoir favorisé sous main la révolte de Luther et de Calvin.

La rupture se fit sans bruit ; elle n'en fut pas moins désastreuse pour les missions catholiques, car, à une époque très reculée, des missionnaires juifs s'étaient glissés dans le monde bouddhiste et brahmanique et avaient enté avec d'autant plus de facilité les dogmes de la cabale juive sur les leurs, qu'au fond ce sont les mêmes, et qu'ils se résument en un seul mot, le nirvana ou le nihilisme, puisque les deux mots sont synonymes et se traduisent en hébreu par aun, rien.

Aujourd'hui, la direction des innombrables sociétés secrètes de l’Inde et de la Chine est entre les mains des juifs. Ce sont elles qui ont provoqué la révolte des cipayes, dirigée par le brahmine Nena-Sahib, écrasé celle des Taï-pings, représentant l’élément autochtone chinois, et fait massacrer les vingt-deux millions de musulmans du Yun-nan.

Ces sectaires sont restés les ennemis jurés des musulmans, auxquels ils ont constamment interdit toute propagande dans le monde bouddhiste; mais à cette haine traditionnelle, ils ont joint celles du christianisme et en particulier celle du catholicisme.

Comme il dominent complètement par leur nombre le faible gouvernement chinois, si la Chine réussit à se donner une organisation militaire en rapport avec le chiffre énorme de sa population, il en résultera une armée de vingt millions d'hommes qui sera complètement à leur disposition et dont ils se serviront pour renouveler les assauts de Gengis-Khan et de Timour-Leng contre la civilisation occidentale, mais surtout contre le christianisme. Aussi, après ce travail souterrain qui n'a pas duré moins de quatre siècles, les juifs ne désespèrent pas de convertir le monde entier à leur cabale, et il faut avouer que, maîtres du continent le plus peuplé de l’univers, ils auraient bien des chances de réussir, si la doctrine du nirvana n'avait toujours été une cause de faiblesse irrémédiable pour tous les peuples qui l’ont adoptée.

Mais le nirvana, ou, si l'on veut lui donner son nom contemporain l’anarchie, ne succombera pas en Asie sans l’avoir semée de ruines effroyables et l’Europe ne lui résisterait pas aisément si l'Amérique chrétienne ne la mettait entre deux feux.

Aussi les esprits prévoyants n'assistent-ils pas sans de secrètes appréhensions à cette lutte qui commence entre le Japon converti aux idées européennes, et la Chine restée nihiliste, car les succès éphémères que pourront remporter les Japonais ne feront que piquer l’amour-propre chinois et lui suggérer l’idée d'organiser à l’européenne le contingent de vingt millions d'hommes en état de porter les armes que comporte sa population de 400 millions d'habitants.

Alors ce sera véritablement le commencement du péril jaune.


Grasset d’Orcet

(Revue Britanique/Août 1894)

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